Lauréats des commissions mécénat
de la Fondation des ArtistesAjouter un lauréat

Le projet de peinture et de résidence « L’entropie comme laboratoire de peinture » que Duncan Wylie a mené à Johannesburg, à la BAGFACTORY, avec l’aide de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques a donné lieu à la création d’une nouvelle série d’œuvres. Dans celles-ci, l’artiste appréhende Johannesburg, voire l’Afrique du Sud en général, selon son protocole de travail habituel caractérisé par une esthétique de la stratification et un mode de composition jouant du contraste et de l’impact des images. A Johannesburg, Wylie s’est inspiré de l’imbroglio des strates tant géographiques et humaines qu’économiques et généalogiques de l’Afrique du Sud pour développer de nouveaux sujets, mettre en œuvre de nouvelles techniques et concevoir un nouvel usage de l’image en peinture.
Depuis 2005, Duncan Wylie s’intéresse aux théâtres de conflit, de cataclysmes ou de troubles ainsi qu’aux notions d’identité et de métamorphose. Le potentiel de l’entropie de l’Afrique du Sud, dont énergie et couleur sont de puissants vecteurs, a entraîné l’artiste à la recherche de nouvelles possibilités picturales. En travaillant à Johannesburg, en 2013, l’artiste a eu l’opportunité de confronter sa peinture à son propre sujet : l’évolution rapide et la mutation idéologique, politique, sociale et économique des structures de l’Afrique de Sud et du Zimbabwe…
L’entropie comme laboratoire de peinture a été l’occasion unique pour Duncan Wylie d’amorcer, en Afrique du Sud, une évolution importante de son travail, en passant de la thématique de la ruine – notamment architecturale – à celle du chaos humain. En travaillant par strates et en peignant les images les unes sur les autres, Duncan Wylie tend ainsi à multiplier les espaces du tableau. L’intégration de l’humain au cœur de l’architecture lui permet d’ajouter une nouvelle strate et de révéler la mutabilité des espaces.